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Le GS9000 de Screening Eagle utilisé pour scanner une zone inexplorée de l'une des sept nouvelles merveilles du monde - Chichen Itzá

Aug 29, 2024

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Le GS9000 de Screening Eagle utilisé pour scanner une zone inexplorée de l'une des sept nouvelles merveilles du monde - Chichen Itzá

Le nouveau GPR multicanal révolutionnaire de Screening Eagle , GS9000, a récemment été utilisé dans le cadre d'un projet géophysique unique en son genre dans l'une des sept nouvelles merveilles du monde - Chichen Itza, l'observatoire d'El Caracol. Cette technologie a été utilisée pour rechercher des structures et des anomalies souterraines sans perturber le site.

Chichen Itza est un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et l'un des sites archéologiques les plus visités au monde avec ses trois structures remarquables des anciennes civilisations mayas. L'une des structures les plus intrigantes du site est El Caracol (l'escargot), qui doit son nom à l'escalier en colimaçon qui se trouve à l'intérieur de la tour. Cette structure unique aurait été utilisée comme tour d'observation pour surveiller les mouvements astronomiques.

L'équipe de Geofisica Ambiental Servicios, dirigée par Iván Rufino et composée d'Alex Novo, Chris Moody et Rodrigo Gomez de Screening Eagle, a travaillé en collaboration avec l'Institut national mexicain d'anthropologie et d'histoire (INAH) pour scanner différentes zones du site de manière non invasive.

Grâce à des données géoréférencées avec précision et à un logiciel de visualisation 3D en temps réel, le GS9000 permet d'obtenir rapidement des images à haute résolution du sous-sol. Associé au logiciel de post-traitement avancé GPR Insights, il s'est avéré être un outil idéal pour la prospection archéologique non destructive des environs de l'observatoire, afin de cartographier les vestiges d'anciennes fondations et de tunnels ou de chambres creusés par l'homme. Le site est situé dans la péninsule du Yucatan, dont la géologie est caractérisée par des formations calcaires karstiques particulières avec plusieurs dolines d'eau douce, connues sous le nom de cenotes. Ceux-ci se forment lorsque le plafond de la grotte s'effondre, exposant un bassin d'eau souterraine en dessous.

La principale zone ouverte devant El Caracol a également été cartographiée à l'aide du GS9000 afin d'étudier l'existence de ces formations géologiques sur le site. La technologie du radar à pénétration de sol multicanal (MGPR), comme le GS9000, fournit aux chercheurs des informations sur le sous-sol avec un niveau de détail extraordinairement élevé. Cela permet de révéler des éléments architecturaux cachés, tels que des chambres, des tunnels ou des plates-formes enterrés, qui peuvent fournir des informations précieuses sur les techniques de construction des Mayas et sur la conception originale de l'observatoire. En comprenant les conditions souterraines du site, l'INAH peut élaborer des plans de conservation et de préservation efficaces et faire progresser la compréhension de la culture maya et des fondations de la ville de Chichén Itzá.

Résultats préliminaires à El Caracol : La figure montre une image satellite avec une image de coupe de profondeur superposée à environ 1m de profondeur. Les zones de couleur jaunâtre/rougeâtre/brunâtre indiquent les endroits où la probabilité de présence de structures souterraines est élevée. Image générée par le logiciel GPR Insights.

La tour d'El Caracol comportait apparemment des trous stratégiquement placés face à des étoiles spécifiques afin d'aider les Mayas à planifier diverses activités. Les technologies modernes étant désormais utilisées pour révéler des pans de l'histoire restés invisibles pendant des milliers d'années, il devient possible de voir comment ils l'ont construite avec les connaissances dont ils disposaient à l'époque, à quoi pouvait ressembler le bâtiment d'origine et quelle était sa véritable fonctionnalité. L'équipe a recueilli une quantité importante de données GPR multicanaux, dont les premières coupes en profondeur semblent très prometteuses, montrant des anomalies possibles qui pourraient être reliées à d'importantes structures souterraines.

Une équipe pluridisciplinaire composée de géophysiciens, d'ingénieurs et d'archéologues travaille à l'analyse avancée des données. Un article scientifique devrait être rédigé par des chercheurs de Geofisica Ambiental Servicios, de l'INAH et d'Alex Novo. D'ici là, il est évident que les nouvelles capacités du GS9000 offrent aux archéologues et aux géophysiciens de nombreuses possibilités de découvrir de nouveaux faits sur l'histoire du monde.